jeudi 27 janvier 2011

The end...

Hum... qu'il est amer le goût de l'inachevé ! Ce blog sans fin (je dirais même plus lâchement abandonné sur le bord de la route) témoignerait-il de notre difficulté à atterrir, à quitter le mode voyage, à sortir de l'aventure latina ?

Aujourd'hui, sept mois après notre retour, rares sont ceux qui ont échappé au récit de nos déboires équatoriens dont voici une liste non exhaustive :
- Eclipse exceptionnelle du soleil doublée d'un épais nuage pluvieux en l'honneur de l'arrivée de Cécilia, elle-même retenue par un gorille à l'aéroport pendant une semaine d’où son retard à Quito,
- Double crevaison nocturne au milieu de nulle part mais sauvetage in extremis par le Bon Samaritain et son pote garagiste tiré du lit qui nous a refondu un pneu pour 2 dollars,
- Marche de 12 heures à la recherche d'un Y, sans eau, sans nourriture, sans lampe de poche et sans rancune !
- Usurpation d'identité et subtilisation des moyens de paiement par des Martiens nourrissant des villages entiers avec des pizzas et offrant des jouets à tour de bras ...
J’exagère à peine !
Inutile de revenir là-dessus par conséquent ! Contentons-nous de nous souvenir de qui fait de l'Equateur un pays fabuleux, à condition de ne pas y attendre soleil et chaleur, de ne pas ressentir d'aversion particulière pour le crottin de cheval et de ne pas louer de voiture... :
- ORNELIA ! Colonial House ! Une auberge comme une maison, une hôtesse dévouée et hyper attentionnée, des concerts folklo surprises pour les anniv de Fred et Cécilia !
- Salinas, le froid, le chocolat et les pizzas 100% maison,
- La laguna de Quilotoa, un lac bleu-vert dans un cratère de volcan en altitude, avec vue sur le Chimborazo, le défi des "ascensionnistes" ! Surtout c'est là qu'on a rencontré Knik et Seb, mes futurs voisins du 9e !
- Les baleines de Puerto Lopez, pour la première fois j'ai le mal de mer mais tout s’arrête quand les queues des mammifères émergent et frappent la surface agitée de l'océan ! Big up à Antoine et Amandine !

C'est étrange, tout cela me parait dater d'hier et pourtant c'est si loin... Nous nous remettons á peine de toutes ces péripéties et du retour, enfin réunis sous un seul et même toit, enfin au boulot mais déjà en manque d'ailleurs ! Ce post de fin n'est sans doute qu'un leurre... Il vous appartiendra bientôt de nous suivre sur d'autres chemins, dans d'autres conditions, avec d'autres desseins ! En attendant, Suerte !